La Gestalt a été fondée par Fritz Perls, un psychiatre et psychanalyste allemand, émigré aux USA, à l’âge de 53 ans.
Gestalt vient du verbe allemand gestalten : « mettre en forme, donner une structure ».
La Gestalt s’intéresse particulièrement au contact : comment entrons-nous en contact avec nous-mêmes, avec les autres, avec notre environnement ?
La gestalt m’a permis de faire un travail plus corporel et axé sur les émotions, à être dans l’ici et le maintenant, à vivre dans l’instant présent et non pas dans les regrets, la culpabilité ou dans les attentes. Elle m’a aidée à cueillir le bonheur à chaque instant. Je souhaite à mon tour transmettre ce qui m’a fait avancer.
La Gestalt est donc un outil thérapeutique, une façon de travailler dans la relation d’aide axée sur le COMMENT et non sur le POURQUOI
La Gestalt développe le sens de la responsabilité et de l’autonomie, réhabilite le ressenti émotionnel, trop souvent censuré par la culture occidentale.
« L’émotion est ce moment où l’acier rencontre une pierre et en fait jaillir une étincelle car l’émotion est la source principale de toute prise de conscience » Carl Gustav Jung, l’âme et la vie
Décodage Biologique
Être l’ami de la maladie, c’est à cela que nous invite le thérapeute dans le décodage, au lieu de lutter il est nécessaire de se réconcilier avec son corps, son histoire et ainsi de pouvoir nous adapter au mouvement naturel de la vie
La vie n’est pas là ou nous le pensons, mais là où nous ressentons.
La maladie est ainsi l’adaptation à partir de cet instant très précis durant lequel nous avons été choqués, notre réalité intérieure n’a pas pu trouver de solution.
Deux logiques cohabitent à l’intérieur de nous, une rationnelle, une émotionnelle. Elles ne sont pas d’accord entre elles. Il ne faut pas chercher à comprendre ou dialoguer avec le mental, ni raisonner. Il est possible d’accueillir ce qui vient, de découvrir la logique de l’autre.
Le mental veut se donner plus d’importance que la vérité, il veut se donner des rôles, il est le frère de l’EGO. Pour survivre il doit briller et devenir important pour les autres. Il veut prendre des rôles qui ne sont pas les siens. En réalité, il n’a pas tant d’importance. C’est le cerveau émotionnel qui nous fait réagir et non pas le cerveau mental.
La maladie est donc une adaptation à un moment précis, à une situation unique et précise.
Toute maladie a un sens biologique
HALER
Tout est apprentissage
ERICKSON
Lors d’une situation ou d’un évènement, une émotion peut se déclencher.
La nature de l’émotion est de se libérer, on peut faire circuler l’émotion par la respiration ou bien si on y parvient pas, elle se cristallise, Au début on va donc chercher une solution consciente, on permet à l’émotion de se libérer, il n’y aura alors pas de soucis particuliers. Par contre si on a une idée obsessionnelle qui tourne en boucle, le corps ne peut pas rester dans ce stress, si il n’y a pas de solution consciente, la solution inconsciente va apparaître, et ce sera la maladie.
Le décodage biologique permet la manifestation d’un choc ou traumatisme souvent inconscient de s’extérioriser, cela autorise un reset, d’exprimer un ressenti et une contrariété vécue par le corps.
C’est un arrêt sur image, la possibilité de conscientiser un mal être et de s’ouvrir à soi.
La crise de guérison passe souvent par de la fièvre, de la douleur, une sudation, ce qui permet l’élimination. Le cerveau fait le lien entre le conscient et l’inconscient, le symptome est ainsi son point d’équilibre.